Intelligence artificielle générative: comment les journalistes peuvent résister à ChatGPT

Voici un exemple très concret qui montre la différence entre le travail d'un journaliste et celui de ChatGPT.

J'ai pris l'exemple d'un article pour lequel j'ai été interviewé sur les usages de ChatGPT dans le monde de l'assurance.

Cet article [payant] sur les usages (naissants) de ChatGPT dans l'assurance s'est révélé une excellente occasion de discuter, de façon très concrète, de la complémentarité entre le travail des "vrais" journalistes et de celui des assistants comme ChatGPT.

Cet article nous montre exactement ce que #ChaGPT ne fait pas et ne pourra sans doute pas faire avant longtemps.

C'est un cas d'usage qui peut intéresser les ouvriers et les contremaîtres de l'industrie du contenu qui se posent les questions suivantes:

🤔 Vais-je être remplacé par l'IA générative ?

🤔 L'IA générative sera-t-elle jamais plus forte que moi ?

🤔 Comment m'adapter et collaborer avec l'IA générative ?

La petite histoire...

J'ai été interviewé par un ami et vrai rédacteur professionnel, Fabrice Deblock, qui écrit régulièrement des articles pour des media que vous consultez régulièrement, mais aussi des livres blancs pour les entreprises tech.

Il m'a demandé si je connaissais des acteurs de l'#assurance qui utilisaient réellement ChatGPT. Sa question ne portait pas sur les usages potentiels, qu'il avait déjà identifiés dans un article de mars pour 'L'Argus de l'assurance, mais sur la réalité des usages.

J'ai du réaliser des recherches un peu longues car ChatGPT, c'est comme le sexe, ce ne sont pas ceux qui en parlent le plus qui ... 😁

Je suis revenu à lui avec deux exemples d'entreprises dans le monde de l'assurance

🏘 Qiti, une start up française

🏢 Allstate, une société américaine qui a intégré la techno ChatGPT via l'API d'Open AI dans son chatbot historique pour le rendre plus performant.

Mais, à l'issu d'un rigoureux travail de rédaction, seule Qiti a été citée dans l'article.

Pourquoi ?

Parce que l'équipe de rédaction de L'Argus de l'assurance souhaite être certaine de la véracité des informations qu'elle publie.

J'étais certain qu'Allstate avait fait basculer son chatbot historique sur la techno d'OpenAI (comme je connais les technos de création de Chatbots depuis un moment, j'ai compris à travers différents articles publiés depuis 2018 qu'Allstate avait mis en place un chatbot en 2018, qui ne devait pas très bien fonctionner et qu'ils y ont intégré l'API d'OpenAI pour améliorer ses performances. Le profil Linkedin des certains spécialistes de l'IA chez Allstate confirme, par ailleurs, qu'ils ont acquis des compétences sur cette techno).

Mais l'article qui évoquait sommairement l'usage de ChatGPT chez Allstate n'était jugé être une source suffisament fiable, mais mes techniques d'ancien spécialistes de l'intelligence économique, étaient discutables.

Donc, cette info, ne pouvait être publiée dans un media qui vérifie ses sources.

Au final, l'article ne cite que trois exemples de sociétés qui utilisent ChatGPT. Il est concis, fiable et rapide à lire.

Des qualités que demandent les professionnels qui paient pour le contenu.

Pour l'instant, ce travail humain, de recherche et d'analyse des sources "fiables" n'est pas intégré dans les Chatbots actuels.